Puis Bella passa ses bras autour de ma nuque, se hissant sur la pointe des pieds pour venir trouver ma bouche qu'elle embrassa avec fougue, ondulant sensuellement contre moi, se frottant longuement contre mon érection, m'apportant ainsi un peu de… soulagement, j'en ronronnais de plaisir – j'en étais conscient – ce qui provoqua un petit rire de la part de Bella. Petit rire que j'étouffai dans l'œuf, en passant ma langue sur sa lèvre inférieure avant de plonger dans sa bouche dès qu'elle me l'ouvrit pour inviter sa langue à danser une salsa aussi sensuelle qu’endiablée.
Je ne tenais plus, il me fallait plus alors je passai mes mains sous ses fesses pour la soulever, Bella noua ses jambes autour de ma taille, tout resserrant son emprise autour de mon cou. C'est ainsi que je nous conduisis jusqu'à la chambre où je déposai Bella au pied du lit. Dans un coin de ma tête, je remarquai les divers chandeliers allumés dans les différents recoins de la pièce alors qu'une coupe de fraise était posée sur la table de chevet et un bouquet de rose blanche et bleue – celui que je lui avais fait livrer dans la matinée – était installé sur l'autre.
Avant que je ne m'en rende compte, Bella avait lâché mon cou et commençait à défaire les boutons de ma chemise, embrassant chaque morceau de peau ainsi révélé. Lorsque le dernier bouton céda, elle taquina longuement mon nombril, elle savait très bien que c'était une zone particulièrement sensible chez moi.
Elle se releva en détachant mon pantalon qui tomba aussitôt sur le sol, je m'en débarrassai rapidement retirant mes chaussures et chaussettes au passage. Je me retrouvai avec pour seul vêtement mon boxer passablement déformé par la
matraque qui avait remplacé mon sexe à l'intérieur.
Je repris Bella dans mes bras et tout en parsemant son cou de baiser, je fis doucement descendre la fermeture de sa merveilleuse robe. Ma femme se recula d'un pas puis elle fit lentement glisser sa robe le long de son corps et là…
Mon dieu…
Je suis mort et arrivé au paradis… c'est ça ?
A la place de ses dessous habituels – Sexy mais classe et soft – se trouvait un ensemble absolument magnifique. Une guêpière porte-jarretelles avec un petit string des plus affriolants… WAOUH… si il y a quelques secondes j'avais une matraque dans mon caleçon, j'avais maintenant un véritable menhir… l'obélisque de la concorde… je ne savais toujours pas comment j'avais réussi à ne pas exploser à la seconde où je l'avais vu dans cette tenue. Mais me voici sorti de mes pensées – lubrique, très lubrique – par ma femme me poussant sur le lit. Une fois assis sur le lit Bella vint prendre place à califourchon sur moi, un genou de part et d'autre de mes cuisses.
Ce nouveau contact me fit de nouveau revenir dans la réalité, délicieuse réalité d'ailleurs, je passai donc mes mains sur ses hanches alors qu'elle commençait à onduler sur moi.
« Ca te plait ? »
Me demanda-t-elle, ingénue. Elle savait l’effet qu’elle avait sur moi et sr mon corps.
« Tu n'imagines même pas à quel point… »
Je repris sa bouche avec force, accompagnant ses mouvements de bassin, mes mains partirent d'elles-mêmes à la (re)découverte de son corps parfait. Puis mes lèvres quittèrent les siennes pour venir se poser sur la peau fine et délicate de son cou alors qu'elle rejetait la tête en arrière tout en gémissant. J'en profitai pour accentuer mes caresses, mordillant la chaire ainsi exposée avant de descendre le long de son buste, suivant une ligne aléatoire pour finalement arriver à la naissance de sa généreuse poitrine.
Je posais un rapide baiser sur chacun de ses monts merveilleux puis je m'attardais sur l'un d'eux, le léchant, le suçant, le mordillant par-dessus la fine dentelle qui le recouvrait. Bella passa ses mains dans mes cheveux, appuyant ainsi sur mon crâne afin de m'approcher encore plus de sa poitrine. Afin de ne pas faire de jaloux, je quittai le sein sur lequel ma langue jouait depuis plusieurs minutes pour rejoindre son jumeau afin de lui administrer le même « traitement ».
Aux gémissements que Bella poussait, je savais qu'elle appréciait mes caresses, alors lentement je fis remonter mes mains le long de son corps pour qu'elles viennent rejoindre ma langue sur sa poitrine. Je pris doucement ses seins en coupe, les caressant à travers la dentelle, les malaxant, titillant les pointes roses fièrement dressées, de mes pouces.
Puis brusquement Bella tira ma tête en arrière et posa un doux baiser sur mes lèvres avant de se reculer légèrement puis elle passa ses mains dans son dos pour commencer à dégrafer son corsage. Rapidement, je saisis ses mains pour les emprisonner dans les miennes.
Surprise, elle me regarda avec interrogation, un grognement sortit de ma poitrine alors d'un coup de rein, je nous fis rouler sur le lit, l'emprisonnant sous mon corps alors que mes mains retenaient toujours les siennes au dessus de sa tête.
« Pas question ! Tu le gardes ! »
Un éclair d'excitation passa dans son regard déjà rempli de désir alors que je commençais un va et vient de mes hanches contres les siennes, frottant ainsi nos sexes emprisonnés l'un contre l'autre. Je l'embrassai avec passion, puis je me relevai pour m'asseoir entre ses jambes. Je lâchai ses mains, caressant doucement son corps du bout des doigts, suivant ses bras, m'attardant quelques instants sur ses épaules puis je contournai l'arrondi de sa poitrine pour finalement venir poser mes mains sur sa peau nue sur le haut de ses cuisses, entre la guêpière et la dentelle de ses bas, mes doigts jouant avec les jarretelles.
Je l'observai, étendue sous moi, contre les oreillers, ses boucles brunes éparpillées autour de son visage, faisant ressortir ses joues rosies – rougies – par le plaisir, la bouche, gonflée par nos baisers, entrouverte alors qu'elle respirait avec difficulté. Ses mains, qu'elle avait ramenées au niveau de sa tête, agrippèrent les draps par anticipation. Son corps toujours emprisonné dans ce superbe ensemble de lingerie. Sa poitrine bougeait – dansait – en rythme avec sa respiration désordonnée.
Dans cette guêpière satinée violet recouverte de dentelle noire, donnant du volume à sa poitrine, à peine plus que d'habitude mais quand même. Je continuai mon observation, suivant des yeux et des mains le galbe de ses jambes moulées dans des bas assortis à la guêpière pour finir par ses petits pieds qui étaient toujours chaussés de ses escarpins à talons, allongeant encore plus sa silhouette de rêve.
Bella était absolument magnifiquement bandante.
Alors non, il était hors de question qu'elle retire quoi que ce soit à sa tenue.
« Tu es parfaite… »
Pour toute réponse, j'eus droit à un long gémissement tandis qu'elle se trémoussait sur le lit, ondulant son bassin dans une invitation évidente à la rejoindre.
Avant de la rejoindre, je saisis son minuscule string et je tirai dessus, lui faisant lever les jambes pour le lui retirer sans avoir à bouger d'un millimètre. Bella obtempéra de bonne grâce, puis j’enlevai mon propre boxer avant de me rallonger sur ma femme, veillant tout de fois à ne pas l'écraser sous mon poids, prenant appui sur mes avant bras.
Je restais ainsi quelques instants, mon sexe glissant sur le sien sans le pénétrer, ma bouche frôlant la sienne sans l'embrasser.
« Edward…. »
Bella gémissait, visiblement impatiente, et cette pensée amena un sourire sur mes lèvres.
« Bella ? »
« Edward… viens… »
« Tu es certaine ? Parce que je suis pas sûr de réussir à être tendre… »
« Alors ne le soit pas… mais viens… maintenant… »
Alors sans plus hésiter, je la pénétrai avec force, butant au fond de son ventre avant d'en ressortir immédiatement pour mieux revenir encore plus fort en elle. Je recommençai encore plusieurs fois, obtenant tour à tour des gémissements de plaisir et des grognements de frustration de la part de Bella à chaque fois que je quittais son corps. Puis lassée de ce manège elle noua ses jambes autour de ma taille m'empêchant ainsi de continuer ma petite torture. Ses talons froids collés contre mes fesses me faisait frissonner de plaisir, je liai mes doigts aux siens et ramenai nos mains au dessus de sa tête commençant alors un puissant va et vient en elle. Je luttais contre moi-même pour ne pas perdre le contrôle et jouir tout de suite – autant dire que la lutte était difficile – Bella était tellement chaude et serrée autour de moi.
Bella n'était plus que gémissements, bougeant son bassin en rythme avec moi, cherchant à approfondir le contact entre nos deux corps.
« Plus… Edwaard… » Gémit-elle.
« Plus ? Tu veux encore plus ? »
« Oui… Edward… encore… »
« Alors accroche toi… »
Accompagnant mes gestes à mes paroles, je menai ses mains à la tête du lit pour qu'elle s'y tienne, elle comprit le message et agrippa le montant en bois alors que je me redressai sur les genoux et attrapais ses hanches pour les surélever, glissant un coussin sous ses fesses pour la maintenir en position. Je dénouai ses jambes et me saisissait de ses cuisses avant pilonner en elle avec toute la force que je pouvais fournir. Les gémissements de plaisir de Bella avaient laissé place de petits couinements que j'accompagnais de grognements à chaque fois que je butais au fond de son ventre.
Ma main droite quitta sa cuisse pour venir caresser son clitoris, elle ruait sous chacun de mes coups de rein, elle était près du précipice mais elle me demanda d'accélérer encore alors, je quittai son corps alors qu'elle grognait de frustration. Puis sans ménagement je la retournai sur le ventre et maintenant ses fesses relevées vers moi, j'investis à nouveau son intimité, j'allais de plus en plus vite, de plus en plus fort sous les plaintes de Bella.
Mes yeux suivirent le satin et les lanières sur son dos jusqu’à rejoindre la petite jupette de dentelle noir en bas de la guêpière.
La vue de son corps ainsi cambré et offert était magnifique.
Je caressais son postérieur avec force, écartant ses fesses de mes mains, baissant le regard je pouvais voir mon sexe luisant de sa cyprine glisser dans le sien. Rien que cette vision aurait pu me faire venir mais je tenais bon. Ses merveilleuses fesses rebondissaient à chaque fois que mon bassin venait claquer avec bruit contre elles.
Puis sans que je le remarque, Bella se tendit arquant son dos alors qu'elle jouissait, criant mon prénom encore et encore en tapant du point contre le matelas. Je me retenai, accompagnant son orgasme de petites pénétrations tout en continuant mes caresses sur ses fesses alors que mes doigts audacieux commencèrent à caresser son petit trou.
Soudainement, j'avais très envie de la prendre par là, c'était la première fois que j'en avais autant envie. J'y avais déjà songé bien sur – après tout je ne suis qu'un homme amoureux mais j'avais peur de le demander à Bella, peur qu'elle refuse, qu'elle trouve ça sale.
Une fois encore Bella me surprit, après s'être crispée quelques secondes en sentant mes doigts jouer avec son anus, elle se détendit et tourna la tête vers moi, m'envoyant un regard brillant qui m'excita encore plus.
« Je… on… je… on peut… essayer… enfin… si… si tu veux… »
« Tu es sûre ? »
« Avec toi… oui… »
Sans quitter son corps je me penchai pour l'embrasser, d’abord sa joue, puis sa mâchoire et enfin ses lèvres. La position n’était pas la plus évidente mais j’avais besoin de l’embrasser.
« Tu sais que je t'aime ? »
« Autant que je t'aime Edward »
Je me penchai pour attraper le tube de lubrifiant dans ma table de chevet et j'en fis couler une bonne quantité entre ses fesses – c'était la première fois et il était hors de question que je lui fasse du mal… je ne lui voulais que du bien… - puis j'en enduisis mon sexe et mes doigts. Reposant le flacon à coté de moi, je remarquais que Bella frissonnait.
« Bella ? Ca va ? Tu as changé d'avis ? »
« Non… juste… c'est froid… »
« Oh ! » Un sourire limité pervers se dessina sur mes lèvres. « Si tu as froid… j'vais te réchauffer… »
Sous mes paroles elle frissonna à nouveau, j'étalai le lubrifiant puis je positionnai mon index contre son entrée et doucement je forçai le passage la pénétrant de toute la longueur de mon doigt. Elle se raidit sous cette « intrusion » pour l'aider à se détendre je fis quelque mouvement de mon sexe toujours dans son ventre, lorsqu'elle recommença à gémir je fis faire de léger va et vient à mon doigt. Elle se détendait de plus en plus, je fis alors entrer un second doigt en elle, la travaillant avec douceur. Alors que j'hésitais à y ajouter un 3 troisième doigt, j'entendis Bella m'en demander encore plus, mon annulaire rejoignit alors mes deux autres doigts déjà en elle.
Je la pompais avec douceur puis de plus en plus vite, lui arrachant de petits cris de plaisir. Lorsque je la sentis prête, je retirai mes doigts et quittai son sexe, j'enduisis à nouveau mon sexe de lubrifiant puis je pressai mon gland contre son petit trou poussant avec autant de douceur que possible pour passer. Je faillis renoncer quand Bella agrippa avec force les oreillers, mais elle me fit un signe de tête me demandant de continuer. Je poussai alors lentement mais fermement m'enfonçant elle jusqu'à la garde. Je remontai mes mains sur ses épaules et les caressai avec douceur.
« J'y suis mon Amour… jusqu'à la garde… tu es merveilleuse ma Bella »
« Edddwaardd… »
Elle gémissait mais je n'arrivais pas à déterminer si c'était de la peur, la douleur ou du plaisir, je restais aussi immobile que possible pour qu'elle puisse s'habituer à ma présence, comme elle ne me demandait pas de me retirer, je commençai un lent va et vient. Bella se détendit au fur et à mesure de mes coups de rein, gémissant de plus en plus fort. Je ne savais pas combien de temps j'allais pouvoir tenir comme ça mais je voulais que cette « première » fois soit aussi bonne pour elle que pour moi (car moi j'étais au paradis, Bella était tellement serrée autour de moi… c'était… fantastique…). Je passai une main sous son corps pour venir trouver son petit bouton, faisant jouer deux de mes doigts sur cette chair sensible alors que la deuxième alla empoigner son sein à travers la douce étoffe de son sous-vêtement, pour en taquiner durement la pointe de mes doigts.
En réponse à mes gestes, Bella commença à crier de plaisir alors que je venais de plus en plus vite entre ses fesses puis lorsqu'elle se tut, son corps pris de petites convulsions, sa respiration se bloquant alors qu'elle jouissait à nouveau, je cessais de me retenir et je me repandis en elle en de long jet brûlant.
Je me laissais retomber sur elle, couvrant le corps de Bella du mien alors que j'étais toujours en elle – je n’avais pas envie de rompre ce contact on ne peut plus intime. Je passais mes mains sous elle, caressant son ventre avec douceur alors que nous reprenions notre respiration. Quand nous fumes remis de nos émotions, je quittai son corps avec regret puis roulai sur le coté emportant Bella avec moi.
J'étais sur le dos et Bella se tourna pour me faire face à nouveau, elle se redressa pour venir poser ses lèvres sur les miennes.
« Joyeux anniversaire de mariage »
« Je t'aime Bella »
C'était ridicule après ce que nous venions de vivre mais c'était la seule chose que j'arrivais à prononcer, mais comme elle me souriait j'en déduisis qu'elle était d'accord avec cela. Elle se recala contre moi, posa sa tête contre mon cœur, j'attrapai alors la main qu'elle avait posé sur mon torse y enlaçant nos doigts alors que mon autre main caressait la peau dénudée du haut de son dos.
Nous étions restés comme ça, sans bouger pendant dix minutes puis Bella commença à se trémousser contre mon flan.
« Bella ? »
« Ca va… c'est juste… ça coule… enfin je crois… c'est bizarre… je reviens »
Elle se releva et quitta le lit et parti en direction de la salle de bain sur le palier, je la regardai partir toujours sur ses talons haut, la guêpière de travers, une des jarretelles s’était détachée. Elle marchait en trémoussant des fesses – ce qui au passage m'excita au plus au point, mon sexe, à nouveau fringuant, prêt à repartir à l'assaut de son corps merveilleux – je remarquais alors qu'elle avait raison, mon sperme refluait lentement de ses fesses, je n'aurais pas pu imaginer vision plus érotique que celle là… Bella avec ma semence coulant de son magnifique postérieur… seigneur donner moi la force de me retenir et de ne pas lui sauter dessus pour à nouveau lui faire subir les derniers outrages…
Je revins dans la réalité lorsque j'entendis la porte se refermer derrière ma femme. Alors que Bella était dans la salle de bain je me levai à mon tour et après avoir été faire une petite toilette dans la salle d’eau de notre chambre, je retapai le lit – la plupart des oreillers avait fini au sol alors que les draps étaient totalement froissés et défaits. J’éteignis presque tous les chandeliers et me réinstallai sur le lit, lorsque je me rappelais de la coupe de fraise sur la table de chevet, j'en pris quelqu'une dans les mains, la grignotant en attendant le retour de mon adorable épouse.
Deux minutes plus tard Bella réapparaissait dans la chambre, elle avait quitté ses talons et s'était quelque peu réajustée… enfin si redresser une guêpière et raccrocher une jarretelle pouvaient être appelé « se réajuster », elle s'approcha lentement de moi, les mains derrière le dos, monta sur le lit, s'installant sur les genoux à mes cotés. Je lui tendis la fraise que j'avais dans les mains, elle la prit entre ses dents puis se pencha pour m'embrasser. La fraise craqua sous la pression de nos bouches, rendant notre baiser sucré et parfumé puis Bella quitta mes lèvres pour venir embrasser ma mâchoire récupérant chaque goûtte du jus de fraise qui avait coulé de mes lèvres. Lorsque je fus « propre » Bella se recula et ramena ses mains devant elle, me tendant un petit paquet cadeau.
« Joyeux Anniversaire… »
« Bella… tu aurais pas dû… t'as pas besoin de me faire de cadeau… je t'ai déjà toi…le plus beau des cadeaux… »
« Je… c'est pas vraiment cadeau… » M’apprit-elle doucement.
Elle semblait avoir perdu tout assurance, je pris alors le paquet qu'elle me tendait toujours. Je le soupesai, il était très léger je ne voyais vraiment pas ce que cela pouvait bien être, je le déballai rapidement puis ouvris la boite – qui ne portant aucune indication quand à son contenu – pour en sortir un petit bâtonnet, trop large pour être un stylo, je l'observais avec attention sur un coté de l'objet deux petits bâtons roses étaient apparus sur des sortes de petits écrans. Ne comprenant pas ce que c'était je relevai mon regard vers Bella.
« Je… qu'est ce… »
« C'est toi le médecin… pas moi… » Dit-elle en se mordant la lèvre.
Cela fit alors TILT dans ma tête… c'était un test de grossesse – positif – je… Bella… elle…
« Tu… je… tu es… enceinte ? » Lui demandai-je, surpris.
Elle se mordait toujours la lèvre, se donnant l'air d'une petite fille prise en faute, elle vraiment belle quand elle faisait ça.
« Oui… je… je sais que c'était pas prévu mais… »
Je ne la laissai pas terminer et je sautai sur ses lèvres, l'embrassant avec force et amour…
« Un Bébé ? On va avoir un Bébé ? je… je vais être papa ? »
« Oui… je… je… »
« Merci… merci… »
Je la pris dans mes bras, l'allongeant sur le lit, la surplombant je plongeai mon regard dans le sien.
« Comment…je croyais que tu étais sous pilule ? »
« Je l'étais… tu savais que ce n'était pas fiable à 100% ? »
« Oui… rien n'est fiable à 100%... »
Confirmais-je doucement, mon coté médecin reprenant – un peu – le dessus.
« 0.01 sur cent… mais… ce bébé… maintenant… ben… il est là… c'est un peu de toi et moi »
Posant ma main sur son ventre « Oui il est là… »
« Tu ne m'en veux pas… »
« Pourquoi je t'en voudrais ? Si je me souviens bien faut être deux pour faire un bébé… puis… ben je l'aime déjà ce bébé… »
« Vraiment ? » M’interrogeât-elle.
« Comment ne pas l'aimer avec une maman pareil… notre bébé va être parfait… »
Je me baissai pour embrasser son ventre, disant des mots d'amour à mon bébé, lui racontant à quel point j'aimais sa maman, que j'avais hâte de le voir mais qu'il avait encore le temps avant de venir nous rejoindre, qu'il avait le temps de grandir et de devenir fort, que sa maman et moi nous serions là lorsqu'il – ou elle – se déciderait à venir nous rejoindre. Alors que j'embrassais une énième fois le satin de la guêpière je réalisai un truc, je me redressai rapidement.
« Tu aurais du me le dire plus tôt ? »
« Pourquoi ? » Me demanda-t-elle, surprise.
« Bella… tu es enceinte… je… j'aurais pas du y aller aussi… fort tout à l'heure… »
« Edward… je suis enceinte… pas malade… Tu es médecin… j'vais pas te l'apprendre… »
« N'empêche que… »
« Non Edward… si je te l'avais dit plus tôt tu n'aurais pas… et… et… ben… j'ai aimé… beaucoup… » Me coupa-t-elle.
« C'est vrai ? »
« Oui… d'ailleurs faudra recommencer… »
« Bella… tu es enceinte… » Soupirais-je, je voulais l’enrouler dans du papier bulle jusqu’à la fin de sa grossesse pour qu’il ne lui – leur – arrive rien.
« Justement… faudra le refaire avant que mon ventre soit énorme et que tu ne veuilles plus de moi… »
« Ca ça n'arrivera jamais mon Amour… Je t'aime beaucoup trop pour ça »
Pour lui prouver mes dires, je lui fis à nouveau l'amour mais cette fois avec toute la douceur possible, lui répétant sans relâche à quel point je l'aimais, vénérant son corps comme si elle était une déesse. En même temps c'est ce qu'elle était… une déesse… ma déesse…
FIN