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 Chapitre 2

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SoSweetySoCrazy•
SoSweetySoCrazy

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Chapitre 2 _
MessageSujet: Chapitre 2   Chapitre 2 EmptyLun 30 Avr - 16:32


POV Edward

Une fois remis de ma jouissance, je me rhabillais promptement afin de continuer notre conversation.

- Bon alors dis-moi ce qui te tracasse.

- Comment sais-tu que ça ne va pas ? Répondit-elle du tac au tac.

- Ma belle, ça s'entend dans ta voix.

- Je ne suis pas ta belle.

Oh si elle l'était mais elle ne le savait pas encore. J'envisageais sérieusement de faire évoluer notre relation, j'en avais assez du téléphone rose. Je la voulais elle, dans la vraie vie, dans ma vie. Elle avait réussi à illuminer mon monde depuis quelques temps, le rendant plus beau et plus chaleureux.

- Tu t'es disputée avec ta sœur ?

- Elle n'arrête pas d'essayer de me caser avec tous les collègues de travail de son mari ! C'est pénible à force, elle ne veut pas comprendre que je ne veux pas me caser !

- Donc j'ai raison, tu t'es disputée avec elle ?

- Non pas vraiment.

- C'était quoi alors ?

- Tu es incroyable Edward ! Comment sais-tu seulement que je lui ai parlé ?

- Tu jouis plus fort quand tu te disputes avec elle.

Et c'était vrai, lorsqu'elle se chamaillait avec sa sœur, son orgasme était plus intense comme si elle expirait toute sa frustration contre sa jumelle en hurlant son plaisir.

Elle soupira fortement.

- Nous avons eu une discussion houleuse, c'est tout. Ce n'est pas ce qu'on appelle une dispute chez nous.

- Tu devrais lui dire « non » une bonne fois pour toute au lieu de toujours accepter ses rendez-vous arrangés.

Je haïssais sa sœur pour toutes ces soirées où à chaque fois Bella manquait de m'être enlevée. Ca me rongeait de l'intérieur de savoir que ma douce passait ses soirées avec d'autres hommes, des concurrents, de futurs fiancés.

Heureusement jusqu'à présent aucun des prétendants n'avaient réussi à capturer son cœur. J'espérai tenter ma chance le plus tôt possible.

- Je ne peux rien refuser à ma sœur. C'est ma jumelle, mon unique famille. Elle croit bien faire en essayant de me trouver un fiancé.

Je grognai, frustré.

- Tu es trop gentille Bella. Soufflai-je.

Bella était une femme qui faisait toujours passer les autres avant elle, elle voulait toujours bien faire pour ses proches mais parfois, sa sœur en abusait. Sa bonté la perdrait certainement un jour…

- Si seulement je n'étais pas célibataire, je n'aurai pas besoin de me justifier auprès d'elle. Il me faudrait un mec pour bien faire. Soupira-t-elle vaincue.

- C'est un problème qui peut se résoudre très facilement, tu sais… Lançai-je aussitôt, en pensant à quel bonheur nous pourrions avoir tous les deux mais à chaque fois, elle esquivait mes sous-entendus.

Pourtant, avec toutes les perches que je lui tendais, elle ne pouvait pas prétendre ignorer mon besoin de la rencontrer enfin !

- Je n'ai pas de temps pour rencontrer des hommes, je passe ma vie au travail. Mon travail c'est ma vie !

- Peut-être que tu devrais relâcher un peu la pression. Ton boss t'en demande trop ma belle.

- D'ailleurs je vais devoir te laisser, il m'appelle sur l'autre ligne. Passe un bon week-end Edward et merci encore pour McCarthy.

- A ton service Princesse. Bon week-end à toi aussi. A très vite.

Plus vite qu'elle ne pensait…

Puis elle raccrocha. Isabella Swan était mon fantasme personnel.

Nous entretenions une relation professionnelle depuis très longtemps.

Sa maison d'éditions était notre plus gros client à l'imprimerie familiale. Nous étions donc constamment au téléphone tous les deux. Elle était devenue mon essentiel. Bizarrement c'était la première fois que je me sentais aussi proche d'une femme sans jamais l'avoir rencontrée.

Notre relation avait pris une tournure assez étrange quelques mois plus tôt lorsque j'avais commencé à la taquiner.

Ce jeu que j'avais initié nous avait entraînés dans les méandres du plaisir, pour mon plus grand bonheur.

Nous étions depuis devenus des adeptes du téléphone rose, nous imaginant faire l'amour ensemble dans des situations toutes plus érotiques les unes que les autres.

Cette femme me menait par le bout de la queue, c'est le cas de le dire.

Je ne m'étais jamais senti aussi dépendant d'une fille depuis elle. Pourtant cette distance me rendait dingue. Je voulais la voir enfin, la toucher, lui faire l'amour comme un fou. Je n'en pouvais plus de ces kilomètres qui nous séparaient.

De son côté, je crois que cette distance lui facilitait les choses car d'une certaine manière, elle n'avait pas de comptes à me rendre puisque nous n'étions pas réellement dans une vraie relation, c'était juste du sexe. Pour moi, c'était bien plus…

Et ce soir, je voulais enfin changer les choses. J'avais décidé d'un coup de tête de prendre le vol de 18h pour San Francisco et enfin de la rencontrer. Après toutes ces années au téléphone, j'allais enfin la voir. J'étais peut-être fou de faire cela mais je devais être fixé une bonne fois pour toute.

Mon obsession pour elle devait cesser, il fallait que je la rencontre pour savoir si elle était réellement faite pour moi. J'espérais juste qu'elle ne me repousserait pas. Je ne lui avais donc pas fait part de ma visite, préférant lui faire la surprise.

C'était un grand pas en avant pour moi. Je ne savais pas encore comment j'allais l'aborder. J'avais une certaine assurance à parler avec elle au téléphone, c'était tellement plus facile quand on ne voyait pas la personne.

Mais en vrai, j'étais un sacré trouillard, je manquais énormément de confiance en moi depuis le lycée, depuis l'accident…

Notre dernier jour de lycée avait été dramatique. Le jour de la remise des diplômes était arrivé et tout le monde était apprêté pour l'occasion. Sauf qu'un espèce de taré nous avait gâché cette journée mémorable la rendant cauchemardesque.

Il était rentré au lycée et avait tiré sur tout le monde se trouvant sur son passage. Je m'étais malheureusement trouvé sur son chemin au niveau du 1er étage me prenant une balle en pleine épaule. Je n'ai jamais réellement su comment j'avais atterri au rez-de-chaussée, apparemment j'aurai traversé une fenêtre.

Ce jour était à jamais gravé en moi, les cicatrices en témoignaient sur tout mon torse pour le prouver. Il avait fallu des heures aux urgentistes pour m'enlever les éclats de verre incrustés dans ma peau, sans parler de la balle qui avait traversé mon épaule. J'avais souffert le martyre mais je me sentais chanceux, d'une certaine manière, j'avais eu droit à une seconde chance dans ma vie.

J'avais survécu à la fusillade contrairement à d'autres mais mon corps était à jamais mutilé, même la chirurgie réparatrice n'avait pas pu effacer toutes les marques.

Du coup, j'avais un gros souci face aux femmes qui me plaisaient et que je voulais mettre dans mon lit.

En général, le moment où je me déshabillais était décisif : soit la fille partait en courant, soit elle restait. Malheureusement elle restait rarement.

Mon sourire ne devait pas suffisamment suffire pour les convaincre de rester. Je ne pouvais pas les blâmer, mon reflet dans la glace ne me donnait pas non plus envie.

Je n'avais donc eu que peu de relations depuis le lycée. Je m'étais alors consacré à fond dans l'entreprise familiale appartenant à mon grand-père Eléazar et mon père Carlisle.

J'étais depuis 5 ans à la tête de l'imprimerie et tout fonctionnait à merveille.

Il ne manquait plus qu'une femme pour combler ma vie et j'espérais avoir trouvé en la personne de Bella, la femme de ma vie. Encore fallait-il qu'elle m'accepte avec mes cicatrices… mais ça, c'était une autre histoire.

Je voulais d'abord rencontrer la femme qui avait réussi à capturer mon cœur pour savoir si l'alchimie allait également fonctionner en réalité.

Par conséquent, 2h30 plus tard, je me retrouvais dans San Francisco en direction de son appartement.

J'avais réussi à récupérer son adresse grâce à Angela, son assistante, j'avais juste eu à expliquer que je devais lui envoyer un courrier important et je m'étais aussitôt retrouvé avec l'information.

C'était presque trop facile…

Arrivé devant sa porte, je tremblais comme une feuille à l'idée de me faire rembarrer. Je sonnais plusieurs fois et me mis plusieurs claques mentales pour me donner du courage.

Lorsqu'elle ouvrit la porte, je crus que mon cœur allait s'arrêter et de mon plus beau sourire je lui dis la seule chose qui me venait alors à l'esprit en cet instant :

- Tu portes une culotte ?

7

$-^.^-$

7

POV Bella

Après un long entretien avec mon boss au sujet des nouveaux livres à l'impression, j'étais rentrée chez moi totalement éreintée.

Les copines m'avaient invitée à sortir pour boire un verre mais j'avais décliné leur invitation.

Arrivée chez moi, j'avais pris mon téléphone et commandé une pizza. Puis je m'étais fait couler un bon bain chaud pour me détendre. J'en avais profité pour repenser à Edward, je me demandais à quoi il pouvait bien ressembler. Autant c'était un petit chauve boutonneux…

De toute façon, beau ou moche, sa voix m'enflammait à chaque coup de téléphone. Son timbre de velours me faisait totalement chavirer vers des pensées lubriques, même ses « bonjour » avaient des connotations sexuelles prononcées. Je virais totalement nympho par sa faute.

J'eus juste le temps d'enfiler un jean et un tee-shirt que le livreur sonna à ma porte. Je récupérai mon portefeuille et cherchai l'argent pour payer mon repas.

J'ouvris la porte sauf que ce n'était pas le livreur devant moi c'était un putain de dieu vivant !

- Tu portes une culotte ? Demanda l'apollon en face de moi avec un sourire coquin.

Mon cerveau percuta alors, mon dieu, c'était Edward Cullen devant moi !

- Edward ? Dis-je tout en me pinçant discrètement face à cette vision angélique.

- Tu attendais quelqu'un d'autre peut-être ? Questionna-t-il, l'air déçu.

- Ma… ma pizza… Bégayai-je totalement sous le charme en lui montrant les billets dans ma main.

- J'ai l'air d'un livreur de pizzas ? Déclara-t-il me faisant un sourire en coin à faire fondre la banquise.

- Pas… pas… vraiment.

- Je peux entrer ou on continue à discuter sur le palier ?

- Pardon, entre, je t'en prie.

J'étais vraiment surprise de découvrir qu'Edward Cullen était en fait un putain de beau gosse, habillé d'un jean moulant, d'une chemise noire et d'une veste en cuir.

Comment se faisait-il qu'un mec comme lui soit encore célibataire ?

Si j'avais su, je n'aurai pas décliné toutes ses invitations. Car cela faisait quelques temps déjà qu'il voulait me rencontrer mais j'esquivais toujours, prétextant une sortie de dernière minute ou un boulot en retard.

Je me giflais mentalement pour avoir reculé cette échéance. Non mais quelle conne !

Il pénétra dans mon appartement, j'en profitais pour pencher la tête et reluquer ses fesses, putain trop sexy !

Arrête de baver Swan, ça fait mauvais genre !

Le voir chez moi me fit un effet bœuf et le rendit par la même occasion vraiment réel. Nous étions tous les deux debout face à face, ne sachant que dire, l'air timide.

Et ben c'est pas pareil qu'au téléphone !

- C'est mignon chez toi. Dit-il pour engager la conversation.

- Merci. Tu veux boire quelque chose ? J'ai ouvert une bouteille de vin blanc mais si tu préfères j'ai de la bière…

- Un verre de vin blanc, s'il te plaît, ce sera parfait.

Je partis aussitôt chercher un verre dans la cuisine et lui posai la question qui me brûlait les lèvres.

- Alors qu'est-ce qui t'amène à San Francisco ?

Je le vis hésiter avant de me répondre, il se gratta l'arrière du crâne d'un air gêné, tandis que je lui servais le vin.

Hummm, ses cheveux cuivrés lui donnent l'impression de sortir d'une bonne partie de jambes en l'air. Tu m'étonnes avec une tignasse pareille, on ne peut qu'avoir envie de la caresser !

- J'ai un rendez-vous demain matin avec un nouveau client.

- Oh ! Fut ma seule réponse et moi qui espérais qu'il venait juste pour me voir et bien c'était raté.

Reprends-toi idiote ! Tu n'es pas le centre du monde !

Nous avions l'air de deux gamins assis en face l'un de l'autre ne sachant que dire alors qu'au téléphone c'était tellement différent, nous étions des collègues, des amis et des amants tout à la fois. L'air ambiant était chargé d'électricité tandis qu'il me scrutait de son regard vert hypnotique et moi je me liquéfiais au fur et à mesure.

Si vous cherchez Bella, ne l'appelez pas, mais regardez plutôt au sol, elle y sera incrustée dans le parquet…

Je ne donnais pas cher de ma peau à la fin de la soirée. Je n'avais qu'une seule envie, lui sauter dessus, mais je devais réfréner mes instincts primaires afin de ne pas le faire fuir, c'était notre première rencontre officielle après tout.

La sonnette retentit alors.

Sauvée par le gong !

C'était le livreur de pizza cette fois-ci. Après l'avoir payé, je ramenais la pizza sur la table du salon.

- Tu manges un bout avec moi ? Proposai-je tout naturellement.

- J'avais espéré t'inviter au restaurant pour notre première soirée. L'entendis-je murmurer tout bas. Oui avec plaisir, j'adore la pizza ! Se reprit-il un peu plus enthousiaste.

Je coupais alors ma royale en plusieurs parts et lui en tendis une.

Nous mangions alors dans un silence religieux mais cela ne nous perturbait aucunement.

Je pense que nous ne savions pas vraiment comment nous comporter pour cette première rencontre.

Pourtant on se connaissait depuis longtemps mais c'était tellement plus facile par téléphone, il me paraissait beaucoup moins sûr de lui en réalité et de mon côté je n'en menais pas large.

Une fois que nous eûmes fini, il m'aida à débarrasser la table et à tout mettre à la cuisine.

Tandis que je commençais à faire la vaisselle, je le vis s'appuyer sur mon plan de travail en face de moi et croiser les bras en m'attendant. Sa chemise se resserra un peu pour faire apparaître une musculature bien proportionnée, je m'imaginais déjà être serrée dans ses bras forts…

Arrête de le reluquer comme ça, on dirait que t'es en manque !

Je sentais son regard brûlant sur moi et mon cœur commença à tambouriner à cent à l'heure.

- On a l'air de deux idiots, tu ne crois pas ? Plaisanta-t-il alors, ce qui eut l'effet de détendre l'atmosphère.

-Effectivement. Souris-je en hochant la tête.

- Et si nous passions aux choses sérieuses ? Fit-il en se rapprochant dangereusement de moi.

Je n'eus pas le temps de répondre quoi que ce soit. Il m'attrapa la taille et je me retrouvai collée entre l'évier et son corps chaud comme la braise.

Wow ! On dirait que sexy Edward est de retour !

Il se frotta lascivement contre moi pour me montrer son désir, et mon dieu quelle envie !

En plus d'être beau gosse, il avait l'air extrêmement bien gâté par la nature. Je gémis sous ses assauts, répondant à ceux-ci du mieux que je pouvais, mes fesses dansant sensuellement contre sa virilité.

- J'ai envie de faire ça depuis si longtemps. Me susurra-t-il à l'oreille tandis qu'il se chargea de m'ôter mon tee-shirt.

Il prit un de mes seins en coupe, commençant un doux massage et s'occupa de picorer le creux de mon épaule de baisers papillon. Je penchais ma tête en arrière pour savourer les sensations, me collant contre son torse et lui laissant plus d'accès à mon cou. Cet homme savait y faire pour vous faire tourner la tête.

J'attrapais l'arrière de sa nuque pour encore plus le rapprocher et grattais son cuir chevelu.

Il grogna de plaisir. Ce son se répercuta directement entre mes jambes et à cet instant je pus dire que ma culotte était totalement morte.

- Putain, tu me rends fou. Affirma-t-il en glissant lentement sa main sous mon jean pour atteindre mon centre brûlant.

Je me tortillais pour qu'il s'active et me libère enfin de cette tension accumulée. Mais il en décida autrement.

- Patience ma beauté… Chuchota-t-il de son timbre devenu rauque par le désir alors qu'il resserrait sa prise sur moi.

Entre temps, il avait remonté sa main sur mon ventre et moi j'étais frustrée qu'il se soit arrêté en si bon chemin. Cependant, il en profita pour le caresser du bout des doigts ce qui me fit frissonner. Chaque caresse laissait une trace brûlante et indélébile sur mon corps. J'étais fiévreuse et j'allais bientôt mourir de combustion spontanée s'il ne faisait pas quelque chose pour me soulager.

Il dut entendre ma supplique intérieure car enfin il commença à titiller doucement mon clitoris, puis glissa entre mes lèvres pour caresser ma chatte en feu.

- Edward… Soupirai-je d'aise.

- Oui ma belle, je vais bien m'occuper de toi, je te le promets.

Et c'est ce qu'il fit. Il me pénétra avec ses deux doigts tandis que son pouce maltraitait mon bouton de chair. Son traitement était une torture et un bonheur à la fois.

Il allait et venait délicieusement en moi, tantôt lentement tantôt à un rythme effréné, je n'allais pas tenir la mesure bien longtemps.

Après quelques minutes passées, je n'en pouvais plus, je n'attendais que ma délivrance mais on aurait dit qu'il voulait faire durer le plaisir...

A chaque fois qu'il me sentait au bord du précipice, il ralentissait la cadence pour m'éviter de venir. Je gémissais fortement sous la frustration.

- Je crois que tu es prête mon ange.

Hein ? Mais de quoi il parle ?

Je n'eus pas le temps de me poser plus de questions que je me retrouvais allongée sur le ventre sur mon plan de travail.

Il m'enleva en un éclair mon jean et ma culotte. Mon cerveau totalement déconnecté par les sensations n'entendit qu'une fermeture Eclair que l'on défait et un bout de plastique qu'on déchire.

Il écarta mes fesses au maximum non sans les avoir cajolées au préalable et poussa en moi jusqu'à la garde.

- Oh putain ! Furent les seuls mots sortant de ma bouche.

Effectivement il avait été foutrement bien gâté par la nature. Je n'avais jamais été aussi bien remplie de toute ma vie. Mes autres amants faisaient pâle figure à côté de lui.

Sa longueur s'ajustait si bien que je n'allais pas tarder à jouir puissamment. J'étais dans une bulle de plénitude extrême. Il allait et venait durement en moi et c'était tellement bon que je pouvais m'entendre hurler de plaisir à chaque coup de butoir.

- Oh oui ma belle, c'est trop bon, je veux t'entendre encore, jouis avec moi. Dit-il le souffle court.

Il ne m'en fallut pas plus pour crier mon plaisir.

- Edwaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaard…

Il me suivit aussitôt et je sentis son orgasme en de longs jets dans la capote. Il me retourna alors, prit mon visage en coupe de ses douces mains et il m'embrassa férocement. Sa langue demanda très vite l'accès à ma bouche que je lui offris volontiers.

Et nos langues se mirent à danser un tango endiablé, plein de volupté, connu uniquement d'elles. Sa bouche avait une saveur intense et sucrée, je me perdis totalement et irrévocablement dans ce baiser et cette étreinte enflammée.

Ce mec était un dieu du sexe, un expert en baiser et il était beau à se damner. Il était parfait mais il devait bien y avoir une faille, bon sang ? Un mec comme ça, ça n'existait qu'en rêves…

Il me relâcha doucement pour que nous reprenions notre souffle et me regarda avec son regard noirci par l'envie.

- Où se trouve ta chambre Bella ? M'interrogea-t-il de sa voix suave et sexy à souhait.

- Au fond du couloir à gauche. Répliquai-je avec un sourire malicieux.

II me souleva et me porta telle une jeune mariée. Je ris face à sa démarche tellement en contraste avec tout ce que nous avions vécu jusqu'à présent.

Derrière cet Apollon du sexe semblait se cacher un être romantique et sensible… cela me faisait fondre.

Il se précipita aussitôt vers ma chambre mais me posa délicatement sur le lit.

Ainsi il m'enleva mon soutien-gorge de ses doigts habiles, dernier rempart à notre futur câlin. Il ne lui restait que sa chemise que j'entrepris de lui ôter, dans la précipitation, j'arrachais tous les boutons ce qui le fit rire.

- Il semblerait que l'on soit pressée Mademoiselle Swan…

- Tu n'as pas idée. Rétorquai-je du tac au tac.

Sa chemise atterrit au sol et je profitais enfin de son torse musclé. J'observais intensément son magnifique corps cependant mon regard capta quelque chose sur son épaule.

Je ne distinguais pas bien car la pièce était noire et la seule petite lumière du couloir ne me laissait pas vraiment voir ce que nous faisions.

Je passais délicatement ma main sur son épaule et sentis une énorme cicatrice, passant mes mains sur tout son torse, je m'aperçus que d'autres petites cicatrices marquaient ses pectoraux.

Sous mon toucher, il se tendit mais d'une façon qui me laissait penser qu'il était embarrassé.

Je tendis ma main vers la petite veilleuse sur ma table de chevet mais il m'attrapa mon poignet pour m'en empêcher.

- Ne fais pas ça s'il te plaît. Me supplia-t-il.

- Mais pourquoi ?

- Parce que, quand tu vas me voir, tu vas avoir peur. Je suis un monstre Bella.

- Mais ne dis pas de sottises, voyons. Laisse-moi te voir s'il te plaît…

Il relâcha alors mon poignet et j'allumai ma loupiote. Son torse était en effet parsemé de multiples cicatrices.

Il avait dû sacrément souffrir et sa plus grosse blessure à l'épaule laissait imaginer un impact de balle.

Lorsqu'il vit mon regard, il sembla rassuré, je suppose que d'autres femmes avaient dû être effrayées par ses stigmates pourtant ce n'était pas mon cas.

Je n'avais pas peur de lui, j'avais juste de la peine rien qu'en pensant à ce qu'il avait dû subir auparavant.

- Mais qui t'a fait ça ?

Il me raconta alors qu'un fou avait tiré sur de nombreux étudiants le jour de sa remise de diplômes.

Il avait tué une cinquantaine de personnes et en avait blessé tout autant. Je me souvins alors que cette affreuse histoire avait fait la une de l'actualité à l'époque.

Il s'était fait lui aussi tiré dessus mais en avait réchappé non sans quelques douloureuses blessures.

Lorsqu'il eut terminé son histoire, je le sentis soulagé de m'en avoir parlé.

Je caressais son torse du bout des doigts pour le calmer, ce qui le fit soupirer d'aise.

Il était tellement attendrissant et vulnérable à cet instant que je le pris dans mes bras et l'embrassai chastement. De chaste, notre baiser se fit sauvage.

Je crochetais sa nuque cajolant sa chevelure cuivrée et m'accrochais à lui comme à une bouée, quoiqu'il arrive je ne voulais pas qu'il s'en aille. Nous nous dévorions la bouche, suçotant tour à tour nos lèvres et nous gémissions de concert.

J'attrapai un préservatif dans mon tiroir et me pressai d'équiper Edward. Son membre tressauta sous mes caresses tandis que je lui enfilai la protection.

Il se mit au-dessus de moi et sa longueur taquina l'entrée de ma minette sans me pénétrer ce qui me fit râler.

- Tu es tellement belle. Me dit-il en me fixant, son regard était tendre et aimant.

Ses prunelles reflétaient un panel d'émotions, de sentiments, tellement de choses que j'en eus le souffle coupé et je fus troublée au plus haut point.

C'est à ce moment-là qu'il me pénétra délicatement comme pour s'imprégner de mes chairs. Il me caressa la joue et posa sa bouche tendrement sur la mienne.

Je fus bouleversée par ce flot de sensations. Jamais un homme ne m'avait fait ressentir cela.

Ses va-et-vient s'accentuèrent et je fus submergée par un tourbillon d'amour qui m'emmena au septième ciel. Mes parois l'enserrèrent et son orgasme le terrassa aussi sec.

- Je crois qu'il va vraiment falloir qu'on arrête le téléphone et qu'on se consacre plus à nos rendez-vous ensemble. Précisai-je, lui faisant ainsi comprendre que je voulais qu'il y ait enfin un nous.

Après avoir vécu de longs moments érotiques au téléphone, nous étions parvenus à vivre de vrais moments de pur plaisir, ce n'était pas juste du sexe, il y avait autre chose derrière, quelque chose de fort qui nous rendait dépendants l'un de l'autre.

- Tu es dépendante chérie, tu ne pourras pas t'empêcher de m'allumer au téléphone et comme d'habitude, je rentrerai dans ton jeu. En ce qui me concerne, tu es comme une drogue pour moi. Je ne pourrais pas me retenir de te baiser au téléphone. Par contre, maintenant que j'ai goûté à la réalité, j'ai bien l'intention de te faire l'amour, encore, et encore et encore. Ronronna-t-il au creux de mon oreille tout en titillant mes pointes durcies par ses délicieuses caresses.

Et il entreprit de m'emmener au sommet du plaisir de nombreuses fois avec une habilité déconcertante.

Cette nuit-là, nous avions fait l'amour de toutes les façons possibles et imaginables mais la meilleure façon était encore celle où nous étions nous-mêmes, Edward et Bella.

Nous avions découvert en chacun notre propre marque d'héroïne et nous n'étions pas prêts de nous sevrer.

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Chapitre 2

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